Quelles tendances pour les prix des résidences secondaires en suisse?

16 décembre 2020

| Nouveautés

Le télétravail et le Coronavirus semblent pousser les prix des résidences secondaires à la hausse, selon un article de la Tribune de Genève. Gérance Service revient sur les points clés de l’article.

Selon le cabinet de consulting Wüest & Partners, la demande de résidences secondaires dans les régions touristiques a augmenté de 3.6% depuis la mi-2019.

Les conséquences de la Lex Weber

La tendance à la baisse des prix depuis 2012 générée par les incertitudes liées à la Lex Weber (dont nous vous parlions ici), a fait place à une reprise à la hausse en 2017, pour replonger puis remonter en 2019.

L’épidémie de Coronavirus renforce cette tendance, de même que le fait que les incertitudes liées à l’interprétation de la Lex Weber se sont désormais estompées et que vendeurs et acheteurs savent désormais à quoi s’en tenir.

Travailler au pied des pistes n’est plus une utopie

Le télétravail a le vent en poupe, et cela se ressent sur les prix de l’immobilier de montagne. Pourquoi ne pas travailler dans un environnement de rêve, si cela est possible? Les Suisses aiment leurs montagnes. Ils peuvent désormais en profiter tout le temps. L’obligation d’un tourisme local pour cause de pandémie en 2020 leur a rappelé leur passion pour le grand air et pour leur pays.

Les logements avec espaces extérieurs au cœur de la demande

Après un confinement passé en ville, difficile à vivre pour beaucoup, les citadins fuient le béton et recherchent des biens permettant l’accès à des espaces extérieurs, jardins et terrasses. Que ce soit pour leur résidence principale, secondaire, ou même pour leur bureau, les client ont pris conscience de l’importance de pouvoir profiter du grand air.

De plus en plus d’espaces de coworking pourraient également voir le voir le jour en montagne, même si cette tendance n’est encore que spéculative.

Le télétravail, facilité et normalisé

Wüest & Partner estime que le nombre d’heures de travail réalisées en dehors du bureau, de 12% avant la pandémie, pourrait passer à 25 à 30% dans le monde post-coronavirus. Sont particulièrement touchées, les personnes travaillant en openspace dont les bureaux sont souvent fermés.