Les effets du COVID sur les prix de l’immobilier de montagne en 2021

19 décembre 2021

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Le journal Le Temps publie ce samedi 11 décembre un article intitulé “En montagne, la demande atteint des cimes”. Quels sont les effets du COVID en 2021 sur les prix de l’immobilier de montagne dans la région de Villars ? Décryptage.

Envies de nature et relocalisation des vacances

Dans les stations de ski alpines, le rapport annuel Knight Frank remarque une augmentation des prix de l’immobilier 3 à 4 fois plus importantes que l’année précédente.
Plusieurs raisons à cela : l’impossibilité de partir en vacances dans des destinations exotiques, les envies de nature et d’espace exacerbées par la pandémie et l’offre limitée de logements.
Le prix du mètre carré a explosé, atteignant 24’500 francs à Verbier, où un bien s’est même vendu au prix record de 30’000 francs du mètre carré.

Des augmentations différentes selon les segments

Dans les stations haut de gamme telles que Verbier, Zermatt et Crans-Montana, la demande a doublé, voir triplé et l’offre a du mal à suivre.
La situation est différente pour les stations à l’offre plus variée, comme c’est le cas chez nous, à Villars-Gryon. L’augmentation des prix constatée y est plus proche des 3% et de nombreux biens sont encore disponibles à la vente.
Cependant, on y constate que des logements se vendent qui n’auraient pas par le passé trouvé preneur. De plus, des vendeurs remettent sur le marché un bien qu’ils avaient retiré de la vente.

Cette tendance va-t-elle se poursuivre ?

Les experts estiment que les effets du COVID sur les prix de l’immobilier de montagne devraient rester exceptionnels à l’année 2021, et revenir à la normale une fois la pandémie passée. Davantage de biens devraient arriver sur le marché : ceux qui sont a l’heure actuelle en location pour répondre aux locataires à la recherche de nature, par exemple.
Cette nouvelle offre suffira-t-elle à répondre la demande ? Pas sur. Selon certains experts, les effets de la Lex Weber ne devraient tarder à se faire pleinement ressentir : cette loi limite le nombre de résidences secondaires et le stock des projets de construction lancés avant son entrée en vigueur arrive à sa fin. Ils prévoient donc un non-renouvellement de cette offre, malgré une demande qui continue de s’accroître.

Source : Le Temps, samedi 11 décembre 2021