Le 23 septembre 2020 paraissait dans la Luxury Tribune un article intitulé « L’immobilier de montagne profite de la crise ». En voici un résumé par Gérance Service.

Alors que la crise sanitaire due au Covid-19 a causé le ralentissement de l’économie mondiale, en Suisse, un secteur semble y avoir échappé : l’immobilier en montagne. Quels sont les facteurs qui favorisent cette croissance au milieu d’une crise ? Point sur une tendance à contre-courant de l’actualité.

Les professionnels de l’industrie l’ont remarqué, l’immobilier en montagne semble ne pas avoir été affecté par la crise sanitaire et économique mondiale. Bien au contraire, grâce à la démocratisation du télétravail, établir sa résidence principale en montagne est en passe de devenir un vrai style de vie. Les digital nomads, entrepreneurs internationaux et les cadres des multinationales sont parmi tant de profils qui sont à la recherche d’un espace plus grand pour pouvoir concilier vie de famille, loisirs et travail.

L’article stipule que la demande n’a pas été aussi élevée depuis plus de cinq ans. Dans le contexte post-Lex Weber, post-LAT2, très peu de nouveaux biens ont été construits et ceux existants tendent à prendre de la valeur grâce à l’augmentation de la demande par les clients suisses.

Les restrictions de voyages ont certes engendré une diminution du nombre d’acheteurs internationaux. Toutefois, ceux pour qui le déplacement a pu être effectué sont des acheteurs sérieux, pour qui les taux de conversion sont élevés. De plus, parmi ces achats, nombreux ont été réalisés d’une part par des locaux qui souhaitaient s’éloigner des grandes villes et d’autres part des internationaux peu satisfaits de la façon dont la crise a été gérée dans leurs pays d’origine.

Les stations de montagne comme Villars ont constaté une demande à la hausse des appartements et chalets. Pour cause, les propriétaires peuvent y vivre et continuer d’être proche de leur lieu de travail : les villes restent facilement accessibles. Ceci a pour conséquence l’augmentation de la demande pour ces biens, perçus comme des “refuges”.

En fonction des acheteurs, les critères de choix varient bien que les demandes restent relativement similaires pour les infrastructures recherchées: écoles, proximité des pistes de ski/chemin de randonnées, et remontées mécaniques, etc.

2021, une année prometteuse ?

Les indicateurs portent à croire que la demande se maintiendra dans les mois à venir. Nous imaginons que tant que les prix n’augmentent pas, la demande se maintiendra.  Quoi qu’il en soit, cela reste une information qu’il sera intéressant de suivre avec l’évolution de la situation sanitaire actuelle.

Source : Article original Luxury Tribune « L’immobilier de montagne profite de la crise »